dimanche 28 janvier 2018

RENCONTRE AU FIL DE L'EAU








Belle rencontre sur les bords du lac de Maine voici Hector le castor qui pointe le bout de son nez !
Très rare à observer Hector nous a fait l'honneur de se montrer en plein jour.






Le castor au Lac de Maine !

Mammifère emblématique du bassin de la Loire, le castor est présent sur la Loire et ses affluents en Maine-et-loire depuis plus de 20 ans maintenant.
Présent sur la Maine à l’île Chevrière depuis 2005, des traces de castor avaient été notées au sud du lac de Maine en 2008.
En novembre 2010, on découvre deux peupliers taillés puis la découverte d’une hutte de castor dans la même zone, c’est la première fois qu’en Maine-et-Loire on découvre l’installation d’un castor sur un lac. L’équipe des jardiniers du parc a pu ainsi observer les nombreux arbres coupés par ces mammifères sur le site.
Lorsqu’un couple de castors s’installe, et cela semble le cas ici, il ne tolère aucun autre congénère et coupe   beaucoup d’arbres le premier hiver puis devient très discret les années suivantes. Les nombreuses actions de coupes ne reprendront que s’il y a un remplacement par d’autres castors.
Longtemps présent, le castor européen semble avoir disparu de la Loire et de ses affluents au début du 19ème siècle, victime de la chasse (sa fourrure, sa chair et le produit issu de ses glandes étaient très appréciés).
Maintenant espèce protégée, il a été réintroduit près de Blois sur la Loire de 1974 à 1976 avec 13 individus capturés sur le Rhône.
Aujourd’hui, le Castor fiber reconquiert la Loire, depuis le Loir-et-Cher jusqu’à Nantes.
Le Castor européen, cousin de celui d’Amérique, est le plus gros rongeur de France. Son poids moyen est de 20 à 25 kg, mais il peut peser plus. Son corps recouvert d’une épaisse fourrure brune mesure de 80 à 90 cm, auquel il faut ajouter 30 cm pour sa queue. Cette queue plate permet de le distinguer des autres rongeurs, comme le ragondin.
Mammifère essentiellement nocturne et crépusculaire, il se nourrit de fines branches, bourgeons, feuilles ainsi qu’une partie des écorces d’arbres à bois tendre qu’il abat (notamment le saule). Les plus gros troncs abattus présentent une forme en pointe de crayon caractéristique qui trahit cet hôte discret.
Dans les Mauges, la toponymie a gardé en mémoire sa présence. Le cours d’eau « le Beuvron », qui coule sur la commune d’Andrezé, doit son nom à l’ancien vocable du castor, autrefois appelé “beuvron” ou “bièvre. 
Article du site:  http://www.angers.fr/svivre-a-angers

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