L’équipe comprend à ce jour 13 femmes entre 36 et
68 ans, toutes confrontées à cette terrible maladie qui est le « cancer du
sein »
« Ces entrainements sont pour moi un
« pied de nez » au cancer, ponctué de rires avec vous
toutes !.... Une façon de se sentir vivante, « normale »… et
l’objectif de la Vogalonga
est un challenge supplémentaire que, bien portante, je n’aurai sûrement pas
envisagée ! »
Florence
« Les pink Dragon ladies est
une aventure avant tout humaine. Nous sommes des femmes et nous nous
rassemblons pour un même projet. Je pagaie avec mes propres capacités sans
aucun apriori, nous nous entraidons. C’est une bouffée d’oxygène qui m’aide à
oublier ma maladie et mon handicap. Ce qui me permet d’aller au maximum de mes
capacités mais en équipe. »
Sandrine
« A 34 ans, on se croit invincible
et on ne s’attend pas à ce genre de mauvaise nouvelle ! La maladie
est un vrai combat contre soi-même ! Il faut apprendre à vivre avec et
surtout à rester « positive » afin de ne jamais renoncer à être et se
sentir femme. Rejoindre les Pink Ladies d’Angers était une évidence pour moi
afin d’être à nouveau maître de mon corps en pratiquant une activité physique
et surtout pour partager cette belle aventure humaine toutes ensemble !»
Katia, 36 ans
« Le terrible « MAL » frappe à tout âge. Moi, j’avais 66 ans… C’était la fin de ma première vie. Aujourd’hui, je prends ma deuxième vie à bras le corps : je fais partie de ce dynamique et joyeux équipage de « Pink Ladies ». Une belle amitié, de la solidarité, du plaisir dans l’effort…de belles rencontres, un mieux-être physique et moral…, et des projets…Pour moi, l’espoir c’est ça : « naviguer ensemble dans la même direction ! »
Vive ce défi de la VOGALONGA.»
Françoise, 68 ans
« J’ai 48 ans, le terrible
diagnostic est posé et ma vie va basculer. Abasourdie par la crainte du pire je
me plie à toutes les recommandations des équipes médicales. Parmi toutes mes
lectures du moment des articles soulignent la nécessité de pratiquer une
activité physique, ce sera pour moi une bouffée d’oxygène et une voie
essentielle de mon « combat » contre ce mal insidieux.
Aujourd’hui j’ai 50 ans, chaque samedi je
retrouve mes coéquipières, nous avons en commun cette volonté et cette
nécessité de faire vivre notre corps, nous retrouver en plein air à bord de
notre canoë nous aide à poursuivre notre traitement, à dépasser les mauvais
moment et à nous surpasser…alors, pourquoi pas la Vogalonga ! »
Nathalie, 50 ans
« L’annonce de la maladie a été un
vrai chamboulement dans ma vie professionnelle et personnelle. Des projets
remis à plus tard… Et puis des activités nouvelles ont vu le jour tel le canoë
kayak, et merci Loïc et Françoise d’avoir fait vibrer en moi ce projet. Des
femmes remplies d’énergie, de bonne humeur, et un magnifique challenge à venir
en 2015 avec la Vogalonga
quoi de mieux pour mener mon combat et mieux supporter les traitements !
Je viens d’intégrer les pink ladies, j’en suis fière et ravie !»
Sophie, 39 ans
« Noël 2010, l’annonce soudaine, sans ménagement. Chamboulement
dans toute ma nouvelle entreprise. Sur les conseils des
médecins : «Vous pouvez continuer votre activité, il faut
doser !!! » Je suis à la lettre toutes les recommandations des
médecins : travail, repos, chimio, ablation, rayon… Alors il faut bien
tricher. Mais apprendre à tricher, à bien se maquiller, à bien choisir sa
perruque…c’est une pression supplémentaire. Sans parler de la peur d’être
« démasquée ». Pendant les séances de canoë, pas besoin de tricher,
se maquiller, c’est un moment génial « toutes dans le même bateau ».
Des moments pour se vider la tête, effacer toutes ces idées noires, rire et
rêver « Vogalonga » ».
Maryvonne
"Lors d’une mammographie de
contrôle, c’est avec stupéfaction, et sans aucune délicatesse que l’on
m’apprends ma maladie. Et tout s’enchaîne, rendez-vous, examens, atelier,
chimio, rayons… Ne pas se laisser abattre, ne pas s’apitoyer ; des cours
de marche nordique sont organisés, puis le canoë en équipe (C9). Cette
activité nous a réunie, à l’occasion de notre maladie, et nous l’oublions une
fois sur l’eau. C’est un moment de convivialité, on rigole, on se vide la tête,
tout en pagayant.
Notre prochain
défi « La Vogalonga »
à Venise en mai 2015. »
« Une pensée à Manon et Lydie,
parties trop vite.»
Soaz, 54 ans
« La veille du diagnostic tout
allait bien. Et puis, tout bascule très vite et tout s’enchaine sans que l’on
ait le temps de comprendre. On a vite fait de dériver si on ne s’accroche pas à
quelque chose. Moi, j’ai choisi le sport. Loïc m’a parlé du Kayak au CKCA. J’ai
pris le bateau en marche pour rejoindre le super groupe des Pink Ladies.
Quel plaisir de se retrouver le samedi pour
pagayer, discuter, échanger et bien rigoler ensembles.
Christine,
51 ans
“Après la sidération de l’annonce, la fragilité dans les gestes de tous les jours pendant les chimios et la radiothérapie, les peurs ou les doutes depuis l’opération; Aujourd’hui je me surprends à m’investir dans une pratique sportive : ces moments partagés dans l’effort sur l’eau, sont aussi rien qu’à moi et me font avancer. Çà participe à mon combat, à ma revanche… "
Géraldine.
“Après la sidération de l’annonce, la fragilité dans les gestes de tous les jours pendant les chimios et la radiothérapie, les peurs ou les doutes depuis l’opération; Aujourd’hui je me surprends à m’investir dans une pratique sportive : ces moments partagés dans l’effort sur l’eau, sont aussi rien qu’à moi et me font avancer. Çà participe à mon combat, à ma revanche… "
Géraldine.
La belle aventure !!!!
Après une chute, on se relève. On cherche les meilleures armes pour se réparer doucement. Le canoë fait parti d'une activité qui m'apporte l'espoir de jours meilleurs. La rencontre avec d'autres, avec un projet commun (la Vogalonga) aide a avancer ensemble, dans le même bateau, vers le même horizon...
Alors, merci aux personnes qui on fait que le projet de la Vogalonga existe. Et merci à ceux qui aide à le concrétiser !
Une ordonnance (la Vogalonga) + une bonne prescription (canoë) + un bon traitement (subventions) = multiplie les chances d'un bon pronostic.
Sarah.
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